Ces représentations ont été l’aboutissement d’un travail de création mené depuis décembre par les comédiens des Urbaindigènes Césaire Chatelain et Baptiste Faivre aidés du professeur en charge de l’option théâtre, Nicolas Rieu. Partis du thème de l’avenir et d’un lieu, le gymnase, ils ont imaginé une expérience dans laquelle des scientifiques observeraient le comportement humain lorsque l’on se sent menacés par une catastrophe, lorsqu’on est confinés dans un lieu clos et que l’on doit inventer une manière de vivre ensemble.

Les personnages traversent ainsi des phases de nostalgie, de conflits, de tentative d’organisation sous la forme d’élections ou de velléité d’autogestion. D’autres manifestent leur révolte et tous en viennent finalement à la violence physique.

Heureusement, l’apparition des expérimentateurs crée un sursaut et permet la libération hors de ce lieu de refuge et de supercherie pour un final ouvert sur la montagne, plein d’espoir, de foi en l’avenir sur les mots de la fin d’Electre de Jean Giraudoux.

Cette création collective, associant les élèves leur aura aussi permis de jouer des textes d’auteurs contemporains comme Denise Bonal, Stéphane Guérin, Marius von Mayenburg, Bernard-Marie Koltès, Lars Noren, Rodrigo Garcia et Philippe Godard.

Portés par l’élan et la créativité des Urbaindigènes, les élèves se sont engagés pleinement dans ce projet et ont transmis des émotions puissantes au public nombreux à chaque représentation, scolaire ou adulte, et qu’on peut remercier chaleureusement ici.

Félicitations aux élèves, toutes et tous porteurs d’un talent qui ne demande qu’à s’exprimer à nouveau dans un futur proche car ensemble, on ne va jamais trop loin.